mardi 8 janvier 2013

Les produits défrisants sont-ils des cosmétiques?


Par hasard aujourd'hui, je suis tombée dans le glossaire de l'Agence Nationale de Sécurité des Médicaments et des produits de santé sur la définition de :




    • Produit cosmétique

    Un produit cosmétique est une substance ou préparation destinée à être mise en contact avec les diverses parties superficielles du corps humain, par exemple, la peau, les cheveux, les ongles, les lèvres ou encore les dents, en vue, exclusivement ou principalement, de les nettoyer, de les parfumer, d'en modifier l'aspect, de les protéger, de les maintenir en bon état ou d’en corriger les odeurs.


Il n'existe pas d'autorisation préalable de mise sur le marché pour les produits cosmétiques. L’exigence prévue par les textes est l’absence de nocivité pour la santé. Il incombe aux fabricants de garantir que leurs produits satisfont aux exigences législatives, réglementaires et ne présentant aucun danger pour la santé.

Le fabricant ou le responsable de la mise sur le marché doit s’assurer de la sécurité de son produit et constituer un dossier technique à tenir à disposition des autorités de contrôle à l’adresse indiquée sur l’étiquetage. Dans ce dossier doivent notamment figurer la formule qualitative et quantitative du produit, la description des conditions de fabrication et de contrôle, l’évaluation de la sécurité pour la santé humaine du produit fini. Le produit fini doit être contrôlé par le fabricant et faire l’objet de spécifications.

L'ANSM encadre l'évaluation de la qualité et de la sécurité d'emploi des produits cosmétiques. Pour ces missions, elle dispose d'experts internes et externes, d'équipes d'inspecteurs, de laboratoires d'analyse, et peut prendre des mesures de police sanitaire en cas de risque pour la santé publique. Par ailleurs, l’Agence organise un système de vigilance afin de surveiller les effets indésirables résultant de l’utilisation de produits cosmétiques.

Les contrôles sur les cosmétiques s'effectuent en général en coordination avec la DGCCRF (direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes) et les DRASS (directions régionales des affaires sanitaires et sociales).

LA question que j'ai envie de poser là maintenant, c'est : le fait que la plupart des utilisatrices ne respectent pas le temps de pose des produits défrisants, mais que surtout les "professionnels" de la coiffure ne le respectent pas non plus et qu'à la suite de cela des brûlures soient constatées, est-ce un motif valable pour que les produits défrisants ne soient plus considérés comme cosmétiques?

Qui est à blamer, les personnes qui ne respectent pas le temps de pose ou la composition chimique d'un produits qui occasionne des brulures plus ou moins graves voir des chutes définitives de cheveux?
Ajoutons à cela les liens qu tendent à être établis entre l'apparition de fibromes utérins et autres désagréments sanitaires, ainsi que d'autres problèmes liés à l'hypertension etc...

Mais les réponses à cela nous les aurons dans un futur plus ou moins proche : soit suite à un accident grave ou suite à l'action de consommateurs...

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