lundi 11 janvier 2010

Première plainte contre un fabricant de défrisant!


Il aura fallu attendre que des milliers, voir des millions de femmes se soient brulé le crâne et/ou soient aussi victimes d'alopécies graves pour qu'enfin une plainte soit posée contre une marque de défrisant.

Vous pouvez entendre ici, le témoignage de cette femme qui porte plainte à Lyon, suite à l'utilisation d'un produit défrisant. Sa fille a aussi victime d'une grave chute de cheveu.

Alors, même si l'on peut se réjouir qu'enfin quelqu'un ait eu "l'intelligence" de porter plainte après s'être fait estropier, car cela mettra enfin en lumière que ces produits sont vendus n'importe comment et n'importe où par n'importe qui, on peut s'interroger sur le réel impact et les réels changements que cette plainte apporterait. Certes, la vie de cette dame serait un peu moins pire si ce dossier aboutit en sa faveur. Mais quid de tous les utilisateurs passés et à venir? Et tous ces enfants à qui on l'applique ce produit?

Va-t-on s'interroger sur la toxicité de ces produits, sur la compétence des utilisateurs (notamment les professionnels qui m'ont tout l'air d'être formés de manière approximative), sur les vendeurs (j'en mettrai pas ma main à couper, mais je suis quasiment sure qu'ils n'ont aucune compétence pour nous conseiller sur ces produits et surtout sachant que les notice sont en anglais...)?

Pensez-vous que cette plainte aboutira pour cette dame ou de manière générale pour les utilisateurs?


(*attention la photo illustrant l'article ne représente pas la plaignante)

9 commentaires:

  1. ÛNE PREMIERE CA C'EST VRAI.
    Mais honnetement, les femmes noires savent tres bien que c'est une pratique dangereuse.
    je sens que cette affaire va etre tres vite remballée

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  2. Oui c'est vrai, mais même si cela ne vient pas des femmes noires, il faut que quelque chose soit fait. Gardons espoir, même s'il est trèèèèèès mince lol

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  3. Ca n'est pas parce qu'on sait que c'est dangereux, que c'est un argument légalement valable, et la marque le sait, vu qu'elle propose un arrangement.
    Si elle ne se savait pas en danger, au moins au niveau de sa réputation, elle ne le ferait pas.

    Donc je pense que certes, les personnes qui utilisent les défrisants le font la plupart du temps en sachant que ça brûle, mais si on découvre un jour que ça file un cancer ou je ne sais quoi, ça n'est pas pour autant qu'on ne pourra pas se plaindre.

    Plus il y aura de bruit autour de ça, et plus les gens oseront parler (parce qu'en général, quand on se brûle le crâne, et qu'on perd ses cheveux, on a honte, on ne dit rien, et ça continue).

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  4. Franchement, j'espère qu'elle gagnera le procès et arrêtera de se défriser les cheveux... vu qu'elle n'en a plus, ya plutôt intérêt!
    Il faut que ça puisse interpeller les autres utilisatrices,vraiment. J'espère que ça ne passera pas inaperçu.

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  5. La dangerosité d'un produit surtout classé dans les cosmétique est plus qu'un argument légal. Le problème est justement la classification de ces produits dans la catégorie cosmétique et disponible à l'usage du grand public.
    Mais c'est vrai que lorsque les gens se sentent en danger ils régissent plus fort notamment lorsque l'on parle de cancer parceque là tout de suite on fait référence à la "mort"...

    Mais il est vrai que le défrisage est un sujet tabou (moins que l'éclaircissement et l'alopécie), mais il n'y à qu'à voir les passions que ce sujet déclenche. Si c'était un sujet anodin il n'y aurait pas de"clash" entre nappys et non-nappys.

    Le fait d'en parler franchement et surtout en dehors du milieu nappy ouvrira surement des portes mais surtout des yeux et libèrera la parole.

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  6. Oui c'est comme la fille qui a porté plainte contre mc do soi disant parce qu'il l'avait rendu obèse ... enfin moi je le vois comme ça!

    Au lieu d'avoir les résultats négatifs à long terme elle les a eu à (très) court terme!

    Sur le site ils disent " ce banal traitement capillaire" comme s'il s'agissait d'une couleur ça montre bien le problème, le defrisage ne devrait pas être considéré comme banal mais c'est rentré dans les mœurs "je suis crépu donc je me défrise"

    ça me dépasse!

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  7. je pense que le vrai problème n'est pas le pot de soude mais de devoir changer les mentalités, car en sachant que le pot de soude est dangereux, certaines femmes l'utilise quand même. Pourquoi, pourqui, par peur de quoi ?
    si la mentalité et l'éducation des futures générations changent, plus personne pensera a se défriser les cheveux, en le faisant comme un geste banal ou anodin.
    Après chacun est libre de mettre sa santé en danger ou pas, la cigarette tue et pourtant....

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  8. Jean Marie LeSénateur13 avril 2010 à 22:03

    Le problème vient certes du fabriquant mais pointons aussi un oeil du côté des pouvors publics. Que font-ils face aux fabricants ici et là ? N'y a t-il pas de contrôleurs de qualité dans le domaine de la cosmétique ?
    En plus, ça fait quoi même si on ne se frise pas les cheveuuuuuxxx !!!!!!!!!!!!!!!
    On veut forcement ressembler aux autres!!!!!
    Et voilà les résultats de nos recherches...

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  9. Il faut pointer tout le monde du doigt, nous-même en essayant d'enlever les préjugés sur les cheveux crépus de notre tête. Et puis les autorités sanitaires et puis la formation des professionnels. Cette histoire de défrisage et de cheveux crépus c'est un problème transversal qui touche différents domaines (histoire, culture, santé...).

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