Article du journal Le Parisien du 11 octobre 2011
Après l'article publié dans le magazine Sciences et Vie du mois de mai, faisant écho à l'étude établissant un trè fort lien entre les fibromes utérins fréquents chez la femme noire et les produits défrisants. Voici un autre article dans le quotidien le Parisien.
Les produits défrisants y sont clairement pointés du doigts et suspectés de contenir non seulement des produits toxiques, mais de causer des maladies.
Un élu du 18e arr de paris souhaite que ce problème soit pris au sérieux, avec campagne de sensibilisation dans les collèges et les lycées à l'appui!
Isabelle MANANGA de l'association Label Beauté Noire, qui a lutté pour la fin de la vente et l'utilisation de produits éclaircissants vendus sous le manteau, élargit sa campagne à la lutte contre les produits défrisants et les préjugés sur les cheveux crépus.
Nous sommes de tout coeur avec elle, et surtout cet article est une occasion pour mettre en lumière ce pour quoi nous travaillons et luttons depuis des années.
Grâce à cet article, la journée que nous organisons à destination des parents le 1er décembre prochain, prend tout son sens.
S'intéresser à la forme : beauté des cheveux, soins, entretien, coiffure est important. Mais le fond l'est d'autant plus : santé, bien être, transmission culturelle. Il est temps de s'interroger et de se remettre en cause sur ce que nous voulons léguer à nos enfants.
Aimer sa chevelure crépues est aussi un acte militant!
Intéressons-nous plutôt à ce que nous consommons ou fumons au lieu de nous focaliser sur l'arbre qui cache la forêt.
RépondreSupprimerLes produits défrisants sont des produits techniques: il faut apprendre à les utiliser avant de s'en servir. Un défrisant à 3 ou 5 euros ne me rien qui vaille.
Ce n'est que mon avis.
Bonjour,
SupprimerL'arbre qui cache la forêt c'est justement un produit dit "cosmétique" qui ne l'est pas franchement et qui à la base est destiné à l'usage de professionnels et laissé entre les mains de personnes non expérimetées, non formées ou qui ne se préoccupent pas des consignes d'utilisation (d'ailleurs ce n'est pas spécifique aux produits défrisants, nous utilisateurs avons tendances même avec des médicaments à passer outre les consignes d'utilisation...).
L'arbre qui cache la forêt c'est un produit qui occasionne des brulures même lorsqu'il est appliqué des par des salons professionnels.
Enfin, l'arbre qui cache la forêt c'est un produits qui contient des ingrédients avérés nocifs, notamment de phtalates, remis en cause au niveau euroopéens dans d'autres produits de consommation dont les cosmétiques et d'autres plus ou moins dangereux. Des études scientifiques pointent un lien entre l'apparition de fibromes chez la femmes noire, déjà plus encline que les autres populations à en développer. D'autres études, disponibles dans le milieu scientifiques s'interrogent sur le développement de cancers au niveau des sinus, des maladies telles que la dépression et d'autres chez les patient noirs utilisant ces produits.
Ces produits sont utilisés sur des enfants de plus en plus fréquemment et non pas par des professionnels.
Il s'agit là d'un problème de santé publique.
Je pense qu'il y a plus de femmes noires qui utilisent ces produits que de femmes noires qui fument. Chaque combat à ses défenseurs. L'association Label Beauté Noire a décidé de s'attaquer à cette problématique et nous les soutenons pleinement car il s'agit du coeur de notre militantisme depuis le début de l'association et bien avant.